__ L i g h t s t o r m | Solitaire

⌂ Nom ; Lightstorm
⌂ Surnom ; Light-y, Storm-y
⌂ Sexe ; Féminin
⌂ Âge ; 3 mois
⌂ Race ; Bâtarde Smilodon Fatalis & Lionne des Cavernes
⌂ Taille ; 1m49 adulte

⌂ Meute ; Solitaire
⌂ Rang ; Mini guerrière bourrue
⌂ Couleur ; #503E26, #3843C7

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⌂ Compagne ; “Zuri”
⌂ Exs ; -
⌂ Parents ; Keiko & Achak
⌂ Descendant ; -

⌂ Physique ;

Une patate. Une boule de poils aux traits grossiers, avec une masse peut-être trop importante pour son âge – bien qu’elle garde une certaine finesse, héritage de sa mère qu’elle perdra avant longtemps. Light est grande, bâtie, dépassant d’une bonne tête les lionceaux de son âge -- pour le peu qu’elle aie pu en croiser, c’est-à-dire Zuri seulement. Sa masse est importante, son sang de smilodon n’y étant pas étranger, tout comme son penchant à bouffer, roupiller et batailler. Gamine toujours un peu pataude, elle passe très rarement inaperçue là où elle va, malgré ses efforts ~

⌂ Personnalité ;

Une enfant. Avec un comportement d’enfant, des pensées d’enfant – et l’instabilité, l’illogisme d’un enfant. Elle se montre parfois la tête dans les nuages, d’une légèreté rafraîchissante, à rêver et imaginer avec ravissement. Une nature calme, contemplative. Un brin de joie, d‘innocence naïve que l’on retrouve chez les jeunes. Pourtant, il y a l’autre face, celle au cœur lourd. La vie l’a déjà marqué, profondément marqué : d’abord par le meurtre de Saya, puis l’adoption de Zuri – seul bonheur -, mais surtout par la mort de ses propres parents. C’est un fait qui lui est dur à supporter, bien que sa sœur l’y aide ; mais seul le temps saura adoucir la douleur. En attendant elle la camoufle sous une combativité dictée par la survie : elle ne veut plus être faible, n’y fuir devant ses ennemis. Pas plus qu’elle ne veut laisser ses proches souffrir. Elle a un gros, gros cœur, camouflée sous une certaine rudesse bourrue, qui ne peut s’empêcher de s’attacher aux gens malgré la douleur, qui veut parfois les protéger de façon trop insistante. Sa façon à elle d’aimer -- d'éviter d’être blessée.

⌂ Histoire ;

« Zuri est ma cousine.
Enfin, non, plutôt, pas vraiment – petite cousine ? Ma mère est la tante de sa mère.. Ou quelque chose du genre.
‘fin, c’est ma sœur, quoi. C’est ça l’important.

Mais ç’a pas toujours été le cas. J’me souviens du temps où on n’était que les trois -- non, pas ces trois-là, j’veux dire, ces autres trois. Mama et papa et moi. Ça.. Ça me manque, quelque part ; on était bien, tranquilles, et si on bougeait un peu, eh bien c’était pas autant que présentement. Je sais pas trop pourquoi on bougeait, d’ailleurs ; ils m’ont dis qu’on était sur le territoire de loups (comme Ox ? ), mais j’ai pas trop compris. J’veux dire, le principe de posséder un territoire, mais aussi d’être.. nombreux ? J’ai pas compris ; y paraît qu’ils sont hyper beaucoup – mais p’têtre qu’ils font juste proliférer comme des lapins, que c’est juste une famille, je sais pas. Tout ce que j’ai vu, c’est des petits groupes – des patrouilles, comme on dit – de loin, mais il paraît qu’ils sont beaucoup plus.
Bref, on était calme, malgré tout, malgré le fait qu’apparemment on n’était pas où on aurait dû être. On était seuls aussi. J’avais jamais vu d’autres félins - jusqu’au jour où on est allé voir "tante" Saya. Je pense que papa et mama – en fait, surtout mama, vu qu’elles sont du même sang – étaient déjà allé la voir, mais cette fois, je les ai accompagné. Et j-j’aurais pas voulu. J’ai pas tout vu, vous savez ; ils m’ont éloignés aussitôt. Mais j’ai senti, j’ai senti l’odeur du sang, de la pourriture. L’atmosphère lourde de la mort. Mais, mais aussi, la lueur de l’espoir ; c’est là que j’ai trouvé Zuri, ma jumelle. Je pense qu’elle a le même âge que moi, même si elle est toute petite. En tout cas, maintenant, je la considère bien comme ma sœur de portée, et mes parents aussi la traite-taient comme leur propre fille.
Et puis.. Et puis, ç’a encore déboulé pour nous amener où on est présentement. J’aimerais pouvoir dire que j’ai vu tout ça, que j’étais dans le feu de l’action, que je les ai vu mourir bravement en nous défendant – mais non. Tout ce que je sais, je l’ai appris par la suite de la bouche de Ox. Parce que, sur le coup, on n’était que des avortons sans défense laissés en arrière, tenues dans l’ignorance par mama, privées de la protection d’un père. Ne bougez pas, restez tapies. C’est ce qu’on a fait, ça oui. Même si on tremblait de peur, même si je voulais autant prendre mes jambes à mon coup qu’aller les aider. Mais, quand des voix, d’autres voix, sont arrivées, on n’a pas eux le choix de suivre son dernier ordre : fuyez si les bruits se rapproches ! Alors les petites boules de poils qu’on était ont couru, trébuché, pagayé vaillamment dans cette marre de végétation, sans même savoir notre destination – on nous avait dit de fuir, alors on fuyait. Papa et mama nous rattraperaient ensuite.
C’est là qu’est apparu Oncle Ox, déboulant de nulle part, apparemment aussi surpris que nous de faire notre rencontre. Il y a un éclair bizarre qui traverse son regard, comme du regret, que je comprends pas ; on ne disait pas que les loups nous voulaient du mal ? Mais c’est avec un ton doux, malgré son allure ferme, qu’il nous dit que-que maintenant, le reste du chemin se ferait avec lui. Que nos parents resteraient en arrière – expression dont je n’ai saisie la portée que plus tard. Ainsi il nous entraîna, comme ça, vers ces autres terres dont j’ignorais l’existence.
La distance entre lui et nous a finit par s’effacer, bien qu’on reste cruellement consciente de nos pertes. Notre famille est distordue, mais c’est ma famille quand même. Zuri semble consternée par cette double -triple- perte, et j’en mène pas large non plus. Mais on s’appuie, on essaie de s’en sortir comme on peut, avec l’aide de Ox. On est jeunes, mais on a vite compris comment la vie fonctionnait, ici – et j’ai compris qu’on peut pas seulement attendre que d’autres nous protège. Qu’on doit combattre à notre tour pour nous-mêmes, pour eux. »